La guerre 14-18

décembre 2016

Tourisme de mémoire au Pays de Landerneau-Daoulas

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Les associations Dourdon et Valoriser les Patrimoines Militaires ont collaboré pour éditer une plaquette relative au Tourisme de Mémoire en Pays de Landerneau-Daoulas.
A travers ce flyer, vous pouvez découvrir les traces de la Grande Guerre : la caserne, le Carré militaire du cimetière de Landerneau, les monuments aux Morts sculptés par l’entreprise Donnart que l’on peut voir sur de nombreuses communes, et, moins connues, les tranchées d’entrainement de Plouédern.
Vous pouvez vous procurer cette plaquette à l’Office de Tourisme de Landerneau.

Dessin de Véronique Bardel

été 2015

La réhabilitation des tranchées de Plouédern

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Le dossier de réhabilitation des tranchées de Plouédern déposé en 2014 a reçu le label du Centenaire de la Grande Guerre pour 2015.
Présenté par l’association Gwennili de Quimper, il a été retenu par l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ) dans le cadre de « 100 projets pour la Paix ».
C’est dans ce cadre qu’a été mis en place un chantier international de jeunes sur proposition de la Maison pour Tous de Landerneau. Vingt-deux jeunes et leurs accompagnateurs y ont participé : 6 Français, 8 Polonais et 8 Allemands, dont 6 de la ville de Hünfeld jumelée avec Landerneau.
Du 27 juillet au 5 août, ils ont nettoyé la parcelle de Kergoat en Plouédern et l’ont préparée à la reconstruction d’une portion de tranchée, sous la direction de l’association Valoriser les Patrimoines Militaires.
C’est dans une ambiance conviviale que s’est déroulé ce chantier international et intergénérationnel. Plusieurs membres de Dourdon y ont participé activement.

L’association Dourdon, qui était à l’origine de ce projet, ne peut que se féliciter d’avoir ainsi fédéré pour sa réalisation plusieurs acteurs, collectivités et partenaires.
Au cours de l’été 2016 est prévue l’installation sur le site d’une signalétique et d’un panneau d’interprétation.

 

décembre 2014

Un projet de réhabilitation des tranchées de Plouédern

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Bien qu’il ait connu une activité intense lors de la Première Guerre mondiale, avec la présence d’une importante base américaine à Brest et de bases d’hydravions luttant contre les U-boote allemands, le Finistère a gardé peu de témoignages de cette époque. Le territoire du Pays de Landerneau-Daoulas conserve toutefois quelques vestiges, dont les tranchées de Plouédern. De tels ouvrages en Bretagne, et même en France, sont tout à fait exceptionnels. Leur conservation et leur valorisation présentent donc un réel intérêt historique, patrimonial et mémoriel.
[…]
Signalés dans le bulletin municipal de Landerneau en 2005, les vestiges des tranchées de Plouédern n’ont jamais fait l’objet d’un projet de conservation ou de valorisation. En 2009, à l’occasion du travail de recherche en archives et de collecte de la mémoire mené par l’association Dourdon sur les Poilus du Pays de Landerneau-Daoulas, ces tranchées ont ressurgi de la mémoire locale.[…] Les tranchées se situent au lieu-dit Kergoat, au sud de la commune de Plouédern, à proximité immédiate de la commune de Landerneau. Elles occupent une surface d’environ 5800 m² […]. Les recherches en archives et dans la presse locale conduites par l’association Dourdon n’ont apporté à ce jour aucune donnée relative aux tranchées de Plouédern. Ce site d’entraînement n’était pas le seul utilisé lors de la Première Guerre mondiale dans les environs de Landerneau. La commune de Saint-Urbain abritait en effet un champ de tir dont quelques vestiges demeurent. […] Lors des recherches, un article de presse de La Dépêche de Brest du 23 mai 1916, relatif à un accident, a révélé l’existence de tranchées d’exercice sur la commune de Pencran.[…]

Le projet
Comme le démontrent les exemples anglo-saxons, la sauvegarde et la mise en valeur de tranchées d’exercice sont aisément réalisables d’un point de vue technique. Les expériences menées dans ces pays fournissent par ailleurs de précieuses informations et retours d’expérience utiles pour la conduite d’un projet. La parcelle comprenant les vestiges est coupée en deux par un chemin d’exploitation agricole. En accord avec le Service régional d’archéologie de la DRAC Bretagne, il a été décidé de laisser la partie nord en l’état afin de protéger le site originel et d’un faire en quelque sorte une réserve archéologique. L’intervention se limitera donc à la partie sud et fera l’objet d’un suivi archéologique afin de pouvoir recueillir dans les meilleures conditions les traces d’utilisation des tranchées. Le projet de sauvegarde vise à conserver les vestiges, à éviter que le développement de la végétation ne conduise à leur disparition, à rendre les tranchées visibles et compréhensibles pour les visiteurs et à permettre l’accès à la parcelle pour ces derniers. Fortifications de campagne, par nature éphémères, les tranchées n’ont pas conservé leurs dispositions d’origine. Dans un souci pédagogique, il est toutefois envisagé la reconstitution d’une portion de 4 à 5 mètres afin de donner une idée la plus précise possible de ce à quoi ressemblaient les tranchées lors de la guerre. Les travaux de dévégétalisation de la parcelle et de nettoyage seront menés par les bénévoles des deux associations impliquées dans le projet. Afin de donner une dimension interculturelle et internationale au projet, un chantier de jeunes sera également mis en place. Grâce au concours de la Maison Pour Tous de Landerneau et à l’association Gwennili, de jeunes Allemands, Polonais, et peut-être Britanniques viendront contribuer au chantier.
[…]
En matière de médiation, l’installation d’un panneau de signalétique est envisagée le long du chemin menant à Runhuel, à proximité immédiate des tranchées. Ce panneau, pour lequel l’accent sera mis sur l’illustration, présentera brièvement le contexte des tranchées de la Première Guerre mondiale et celles de Plouédern et présentera une restitution du site à l’époque de son utilisation. Le panneau renverra les visiteurs vers d’autres sites du territoire. Le projet des tranchées de Plouédern ne s’inscrit pas uniquement dans le temps des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre et à la seule échelle du site. L’objectif est de conserver la mémoire du rôle joué par l’Arrière dans le conflit ; mais également de permettre au public de comprendre que le territoire breton a également pris part au conflit, notamment en formant les soldats envoyés sur le front. L’objectif est notamment le développement d’un tourisme de mémoire sur la thématique de la Grande Guerre, en partenariat avec les structures touristiques afin d’enrichir l’offre sur le territoire. Pour ce faire, la dimension pédagogique du projet sera particulièrement développée de façon à permettre au public scolaire de découvrir ce patrimoine à un moment où les derniers témoins vivants de cette période ont disparu.[…]
Dans l’attente de la mise en œuvre du projet, prévue à l’été 2015, et en l’absence de données d’archives, la recherche de témoignages (presse, journaux personnels) se poursuit.

Extraits de l’article de Jean-Yves BESSELIÈVRE et Andrée LE GALL-SANQUER publié dans « Les Cahiers de DOURDON » de décembre 2014.

24 août 2014

Commémorations à Anloy et Maissin

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Le travail des membres de l’association sur les listes de soldats du territoire nous a permis d’identifier la Bataille des Frontières comme particulièrement meurtrière ! De Maissin à Rossignol, les 22 et 23 août 1914 s’inscrivent dans notre histoire. Ajoutez à ça le fait qu’un calvaire du Tréhou (celui de Ty Ruz) a été déplacé en 1932 pour permettre à nos soldats restés en terre ardennaise de reposer en paix. Il n’en fallait pas plus pour nous motiver à aller voir de près.
Les Belges ont gardé des commémorations qui se sont déroulées chez eux jusqu’aux années 70 un souvenir ému. Pour le centenaire nous leur avons annoncé notre venue. Le Bagadig et le cercle Eskell an Elorn (section « Loisirs ») ont toute de suite accepté de se joindre à nous.
Samedi 23 août à 5 h du matin, la quarantaine de participants montait dans le car pour un voyage de 11 h ! Outre les danseurs et musiciens, c’étaient des élus du Tréhou (Paul Piton, premier adjoint et son épouse, François Miorcec, ancien maire), le Lieutenant-Colonel Ouchakoff, président de l’Amicale du 19e Régiment d’Infanterie, Cathy Raguenes et Yves Chesnot, descendants de Poilus tombés à Maissin ce 22 août 14, Henri Morvan, conseiller municipal de Landerneau, Didier Kerdoncuff et Andrée Le Gall-Sanquer, respectivement trésorier et présidente de l’association Dourdon.
D’autres membres de l’association, Jean-Luc et Marie-Louise Richard, Sophie Carluer, Jacqueline Bellec, Bernard Kerneis, ont rejoint le groupe sur place.

Dès l’arrivée, nous avons suivi le programme : Freddy Arnould, bourgmestre et nos amis belges nous attendaient pour fleurir ensemble les tombes individuelles au cimetière Pierre Massé (du nom d’un ancien secrétaire de l’Amicale du 19e Régiment d’Infanterie). Un moment plein d’émotion ! Ensuite nous avons accueilli, comme il se doit (c’est-à-dire en musique), un marcheur belge, Christian Dumanceau, parti le 27 avril de la rue de Maissin à Brest pour arriver rue de Brest à Maissin.
L’hébergement collectif en internat à Bouillon a rappelé de bons (ou moins bons !) souvenirs à plus d’un !
Le dimanche matin nous avons accepté de nous joindre à la cérémonie d’Anloy à quelques kilomètres. Nous avons fait une entrée remarquée dans le chapiteau où était célébrée la messe. Il faut dire que notre délégation avait de l’allure : drapeaux breton, du 19e RI et des anciens combattants du Tréhou, suivis des élus et civils, puis le Bagadig Landerne et Eskell an Elorn. Un vrai succès ! Mais aussi, là encore, émotions…
Les descendants ont pu se recueillir sur les tombes de leurs ancêtres.
Le dimanche après-midi, après une prestation des danseurs et musiciens, le cortège s’est formé sur la place du village, emmené par l’harmonie Caecilia de Paliseul, suivie du Bagadig et du cercle celtique. Venaient ensuite les militaires, les porte-drapeaux (en grand nombre), puis les élus de Paliseul et de Libin, les officiels et la population en grand nombre.
La cérémonie a commencé à la rotonde par les interventions de Freddy Arnould, Bourgmestre de Paliseul, du représentant du Consul de France, M. Girodo, d’Andrée Le Gall-Sanquer, présidente de l’association Dourdon, de Paul Piton, 1er adjoint au maire du Tréhou et de Jean-Yves Rio, descendant de Poilu et enfin l’homélie de l’abbé Lozet. Le public s’est ensuite déplacé vers le calvaire pendant que les Bretons chantaient le Bro Gozh.
Après le dépôt des 7 gerbes (dont une de la commune du Tréhou et une de l’Amicale du 19e R.I.) les trois hymnes nationaux ont été joués par l’harmonie de Paliseul tout comme l’hymne européen pendant lequel les enfants ont lâché trois colombes. Officiels et porte-drapeaux sont ensuite redescendus au village en cortège alors que les Bretons exécutaient quelques danses avant de rejoindre le chapiteau pour d’autres prestations et un apéritif.
La journée s’est terminée par des échanges de cadeaux entre Belges et Bretons, les au-revoir qui ne sont pas des adieux, avant de rejoindre le lieu d’hébergement.
Le lundi matin, dès 8 h 30 le groupe était prêt à reprendre la route.
L’émotion était le terme qui revenait le plus dans les échanges au sujet de ce déplacement, avec le sentiment fort d’avoir participé activement aux commémorations du début de la Grande Guerre et d’avoir noué des relations d’amitié avec les Belges dont Marie-Claire François et Jean-Claude Istace, nos interlocuteurs privilégiés. Nous reviendrons : les Belges entretiennent les sépultures de nos soldats depuis tout ce temps, le moins que l’on puisse faire c’est de ne pas les laisser seuls…
Andrée Le Gall-Sanquer

Retrouvez les reportages de tvlux.be et tébéo.fr en cliquant sur les liens ci-dessous :

8 août 2014 :Un Jour en Enfer : Maissin – Porcheresse
26 août 2014 :Sur la tombe des soldats bretons enterrés en Belgique

Ecoutez aussi le « Bro Gozh » interprèté par la délégation bretonne en cliquant sur le lien ci-après : Bro Gozh

Un reportage photo a été réalisé par les membres de l’association.
Vous pouvez en consulter une partie (plus de 70 photos) en cliquant sur le lien ci-dessous.

Partie 1 / Partie 2 / Partie 3 / Partie 4 / Partie 5 / Partie 6 / Partie 7 / Partie 8

Maissin et Anloy : 24 août 2014, Commémorations du 22 août 1914

mai 2014

LANDALENN Salon des écrivains

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Le samedi 31 mai aura lieu à Landerneau (salle Family) le salon des écrivains.

Au programme :

Rencontres et signatures sur le thème de la Guerre 14 avec les auteurs : Kris, Yann Lagadec, Patrick Gourlay, Chloé Cruchaudet… et les écrivains du Pays de Landerneau-Daoulas.

Conférences :
11h : « Présence de la Grande Guerre en Bretagne, 1914-1920 » par Patrick Gourlay

14h30 : « Des Bretons dans la Bataille des Frontières : les combats de Maissin et Rossignol (Belgique, 22 août 1914) » par Yann Lagadec

16h : Rencontre avec Yann Lagadec, Patrick Gourlay et Kris

Exposition : »Histoire, petite histoire des Poilus du Pays de Landerneau-Daoulas »

avril 2014

Du TRÉHOU en Finistère à MAISSIN en Belgique

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Les commémorations de la guerre 14 approchent…

Retrouvez le dossier complet des commémorations auxquelles l’association participe : voir le dossier

  • Commémoration à Maissin
  • La bataille des Frontières
  • Un calvaire breton
  • Les Poilus du Pays de Landerneau-Daoulas
  • Salon du livre / conférences

Pour participer…
Si vous souhaitez participer à ce déplacement, contactez-nous aux coordonnées suivantes :
Association Dourdon
Tél : 06 82 68 02 75 / Mail : contact@dourdon.org
Bulletin d’inscription à retirer auprès de l’association

novembre 2013

L’association Dourdon prépare les commémorations pour 2014

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En avril 1932, un calvaire du Tréhou a été déplacé à Maissin en Belgique, les Bretons ont participé aux commémorations pendant longtemps… nous nous y rendrons le 24 août 2014.
Pour préparer ce déplacement et lui redonner tout son sens l’Association propose un ensemble d’événements le 31 mai 2014 au Family : exposition, salon du livre sur le thème de la 1re Guerre mondiale, conférences…

L’exposition « Histoire, petite histoire des Poilus du Pays de Landerneau-Daoulas » sera augmentée de 5 panneaux sur les thèmes suivants :

  • La religion et la guerre
  • Chansons et textes des soldats
  • L’art des tranchées
  • Les Poilus du Pays de Landerneau-Daoulas
  • La correspondance des Poilus, en français et en breton

Elle sera accrochée sur les cimaises de la salle du Tréhou le week-end du 11 novembre 2013 : les membres de l’association voudraient recueillir des témoignages, des documents sur le déplacement du calvaire, des photos des Poilus tombés le 22 août 14 à Maissin, des correspondances de poilus en français et en breton…

Pour vous présenter ce projet, nous vous proposons un rendez-vous à la mairie du Tréhou mardi 5 novembre à 16 h.

septembre 2013

Le Pays de Landerneau-Daoulas et la guerre 14-18

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2014 marquera le début des commémorations de la première guerre mondiale.

A cette occasion, Dourdon, Association d’histoire locale et de patrimoine du pays de Landerneau Daoulas a choisi de mettre en valeur la Bataille des Frontières qui s’est déroulée en août 1914.

Le 22 août 1914, 27 soldats de la Communauté de communes ont été tués à Maissin et Rossignol, communes de Belgique. Voici leurs noms, leurs communes d’origine et de transcription (en général dernier domicile connu). Ceux tombés à Maissin appartiennent aux 19e, 62e ou 118e Régiments d’Infanterie, à Rossignol ce sont les 1er, 2e ou 3e Régiments d’Infanterie Coloniale.

ROSSIGNOL

Nom du soldatPrénomCommune de naissanceTranscription
BEGOTFrançois PierreLa Roche-MauriceLa Roche-Maurice
BUZAREYvesPlounéour-TrezLanderneau
DEFIENNEVincent MarieLa Forest-LanderneauLa Forest-Landerneau
GOURVESJean FrançoisSaint-UrbainSaint-Urbain
GUYGOTJean Louis MariePloudiryPlounéour-Ménez
JACQJoseph MarieSaint-EloySaint-Eloy
KERDONCUFFProsper JeanDaoulasDaoulas
LE CANNJeanL’Hôpital-CamfroutBrest
LE NEAPierre MarieDaoulasBrest
LEZIARDJean PierreQuimerc’hHanvec
ORCILLouis FrançoisDirinonTréflévénez
QUILLECCorentinIrvillacIrvillac
THOMASJacques MarieHanvecDaoulas

MAISSIN

Nom du soldatPrénomCommune de naissanceTranscription
COUACHGuillaumeSizunLe Tréhou
DU RUSQUECAdrienTréflévénezBrest
GUERMEURGabriel MarieBrestLanderneau
GUILLERMJean MarieHanvecHanvec
JEGOULéonBrestLanderneau
LANGUENOUYvesTrémaouézanPlouarzel
LANNJeanLanderneauLanderneau
LE BORGNEHervé PascalIrvillacLogonna-Daoulas
LE GOFFJean MarieIrvillacIrvillac
LE MORELLECJeanLanderneauLesneven
LE ROUXFrançois MariePloudanielIrvillac
MOCAEREtienneHanvecHanvec
PAPEJean MarieLa Roche-MauriceLa Roche-Maurice
PERONJean MarieLanderneauLanderneau
SALIOUFrançois MarieHanvecHanvec

En avril 1932, le calvaire de Ty Ruz au Tréhou a été déplacé à Maissin.

En août 2014, une exposition dans la commune belge retracera les différentes commémorations qui ont eu lieu. Nous souhaitons l’enrichir de portraits des Poilus du Pays tombés ce 22 août 1914, par des photos si vous en avez ou par des textes disant qui ils ont été (leurs parents, frères et sœurs, leur village d’origine, leur parcours militaire…).

Si l’un d’eux est de votre famille, contactez-nous au 06 82 68 02 75 ou à contact@dourdon.org.

Plus largement, si vous avez de la correspondance de Poilus rédigée en breton, cela nous intéresse également.

A très bientôt
Andrée Le Gall-Sanquer

2011

Le calvaire d’Ovillers-la-Boisselle

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Erigé à la mémoire d’Augustin de Boisanger et des Bretons morts à Ovillers-la-Boisselle le 17 décembre 1914, il vient d’être restauré.
Le calvaire breton, œuvre du marbrier landernéen Donnart, a été inauguré le 8 octobre 2011 en présence de nombreux élus et de la famille de Boisanger.
Une délégation landernéenne y participait.

2010

Les jardins potagers militaires dans le Pays de Landerneau

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par Jean-Luc Richard
Lorsque l’on évoque la guerre de 1914-1918, on pense aux millions de soldats, tués ou disparus, blessés, mutilés dans les combats meurtriers.
Des noms reviennent : Verdun, le Chemin des Dames, les tranchées, l’ypérite…, qui nous rappellent les horreurs et les difficultés vécues par des hommes qui se sont battus jusqu’au bout de leurs forces.
Dans le pays en guerre, la vie s’est réorganisée à l’arrière des zones de combats où les blessés sont évacués et soignés dans les nombreux hôpitaux et où les permissionnaires viennent se reposer. C’est dans ce contexte que se mettent en place les jardins potagers militaires.
Nous avons essayé de découvrir la création et l’installation de ces jardins dans le Finistère et nous nous sommes attachés à mettre en valeur ce qui concerne plus particulièrement Landerneau et son pays.

Origine des jardins potagers militaires.
La création de « jardins potagers pour l’ordinaire des troupes » date du 12 janvier 1863.
Elle a pour but, d’une part l’amélioration de l’alimentation et d’autre part la réalisation d’économies substantielles sur le prix de revient des légumes dits « de petite culture ». Ces économies sont permises grâce à l’absence de loyers sur les terrains producteurs par l’utilisation des terrains militaires disponibles mais aussi à la gratuité de la main d’œuvre fournie par les hommes mobilisés.

La guerre – Mise en place des jardins en 1916.
En avril 1916, devant la durée de la guerre et l’impossibilité d’en prévoir la fin, le ministre de l’Agriculture adresse au ministre de la Guerre une lettre et une note relatives à la création de jardins potagers militaires. Il s’agit de leur donner une extension nouvelle, ce qui fait l’objet de la circulaire du 10 mai 1916.

Il est en effet nécessaire de pallier les difficultés d’approvisionnement, dues à la cherté des denrées et au manque de main-d’œuvre dans les campagnes, (hommes mobilisés, blessés, disparus dans les combats). Il est aussi indispensable de ne pas aggraver les problèmes alimentaires de la population qui supporte déjà de plein fouet l’effort de guerre.
A partir d’avril 1916 la mise en place des potagers s’accélère et les différents corps, unités et hôpitaux sont donc incités, chaque fois que cela est possible, à créer ou étendre les potagers et les petits élevages : porcs, poules, lapins. Le 31 août 1916, le ministre de la Guerre demande aux différents gouverneurs et généraux commandants les régions militaires des statistiques sur les terrains cultivés et ceux susceptibles d’être mis en culture au printemps 1917.

Vous pouvez retrouver la totalité du dossier dans « Les cahiers de Dourdon« .

2010 (11 novembre)

Saint-Urbain

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La quinzaine de panneaux d’exposition réalisés à partir des recherches de Dourdon sur la guerre 1914-1918 et le Pays de Landerneau-Daoulas ont été accrochés sur les cimaises de la salle Ty an Holl de Saint-Urbain durant quatre jours dès le 10 novembre.
Environ 200 personnes, dont les anciens combattants et les élèves de Cours Moyen de l’école communale, ont manifesté un grand intérêt pour l’exposition. À cette occasion, des échanges ont eu lieu entre les visiteurs et les membres de l’association. Les documents confiés permettront d’enrichir ce travail dans la perspective de 2014.

2010

Les marins Morts pour la France dans le Pays de Landerneau-Daoulas

Dans le cadre du travail sur la guerre 1914-18, nous avons listé les Poilus « Morts pour la France » du Pays de Landerneau-Daoulas. Parmi eux un certain nombre de marins, dont vous trouverez la liste ci-jointe.

Voir la liste

2009

Guerre 1914-18 : Les Poilus du Pays de Landerneau-Daoulas

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Le travail mené par les membres de l’association depuis un an s’est concrétisé par une exposition.
Sur une quinzaine de panneaux, mis en page par Julien Weber, graphiste, l’histoire de la Grande Guerre et le Pays de Landerneau-Daoulas aborde différents sujets :

• Les principaux combats, sur terre et sur mer, auxquels les poilus du Pays ont participé : Maissin, Rossignol, Ovillers-la-Boisselle, mais aussi le Danton, l’Amiral Charner, le Léon Gambetta, le Bouvet.
• Pendant la guerre ce sont les 128e et 328e Régiments d’Infanterie qui sont cantonnés à Landerneau. Auguste Ravenel, d’Amiens écrit et dessine sur du papier à en-tête des cafés landernéens.
• Pourquoi la caserne a pris le nom du colonel Taylor en 1932 ?
• Les jardins potagers militaires ont permis de nourrir la troupe. Mis en place en 1916, ils ont été organisés, améliorés par les conférenciers. Les expositions et diplômes ont mis les différents cantonnements en concurrence pour de meilleurs rendements.
• Dans le domaine de la santé, André Uchard aide à l’organisation d’un hôpital de la Croix-Rouge. Barthélémy Chalmet, médecin généraliste depuis 1873, décède le 31 décembre 1917, victime indirecte de la guerre.
• Après la guerre, les communes rendent hommage à leurs valeureux combattants. Afin de permettre aux poilus « disparus » loin de chez eux de trouver le repos, le calvaire de Croas Ty Ruz au Tréhou est démonté et envoyé à Maissin en Belgique. A Ovillers-la-Boisselle, dans la Somme c’est à la mémoire d’Augustin de Boisanger et des Bretons du 19e RI tombés le 17 décembre 1914 qu’un calvaire, fait par l’entreprise Donnart, est érigé.
• Les Donnart, marbriers, sont venus d’Esquibien au tout début du 20e siècle. Quatre générations se succèdent, l’entreprise est florissante dans l’entre-deux-guerres.
• Qui sont les poilus du territoire ? Certaines familles ont payé un lourd tribut, d’autres ont été épargnées, elles témoignent.

Voilà un bref aperçu du contenu de ces panneaux qui seront complétés afin d’avoir, en 2014, une exposition plus exhaustive

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